Cette hivernale organisée par l’AMC15 à Allanche (15 160) est maintenant un standard. Certains se rappellerons la première édition en tout petit comité durant la période Covid. Il avait fait tellement froid cette nuit là !!! Bon, pas de neige cette année mais la température fut bien hivernale et la pluie du samedi après-midi n’a pas découragé les plus de 300 forcenés qui ont participé. Cagoural et Zorgol nous racontent tout ça :
La première hivernale de Cagoural
Mais qu’est-ce-que c’est que ce machin, après plusieurs vidéos sur le sujet, je me lance dans cette aventure de givrés. Poignées chauffantes ou pas, chemise hawaïennes ou polaire, à bien réfléchir je laisse la chemise. La concentration de l’Association Ural France à Bujaleuf m’a aussi incité à franchir le pas.
Vu que la retraite n’a pas encore frappé à ma porte, je pose mes vacances d’été du mercredi 22 janvier au lundi 27 janvier 2025 inclus. Préparation du barda, ma vie d’ancien pensionnaire refait surface (slip, chaussettes, chapka etc… la seule chose qui diffère du pensionnat : les bouteilles à partager avec les futurs rencontres).


Jour J, mercredi matin avec mon Gonzague (un peu perdu dans le calendrier).
Départ du Poitou, après un mauvais réglage du GPS qui nous a baladé sur des chemins vicinaux et fait perdre beaucoup de temps, nous décidons de recadrer tout ça et partons vers un super relais motard à découvrir en Corrèze, Le Puy Blanc à Margeride, où nous sommes accueillis par Claire et Florian. Repas et nuit au chaud, le panard, quel confort !! Profitons en, ça va changer…
2ème jour : balade en Corrèze puis le Cantal en direction du barrage d’Enchanet. Quel plaisir de prendre son temps pour découvrir ses merveilleux paysages. Un couple d’amis nous reçoit et j’en profite pour jeter un œil sur mes sondes lambdas qui me causent un peu de soucis.
Les choses sérieuses commencent, direction Allanches.
Pas de pluie, pas de neige, que de beaux paysages ! 15h, nous arrivons sur le site où déjà de nombreux side-car et motos attendent l’ouverture de la barrière. Choix de l’emplacement, montage de tente, installation du brasero, portage de buches. Vu que c’est une première, nous avons opté pour la pension complète, aucun regret, les organisateurs nous ont concocté des repas dignes de ceux d’un restaurant. Même si la neige n’est pas au rendez-vous, le froid l’est. Jeune padawan dans cette hivernale, mes deux nuits ont été courtes et froides.
Samedi, la pluie s’invite en milieu d’après midi ce qui annule la balade prévue mais permet les rencontres et les rigolades autour d’un verre. Retrouvailles de copains de l’association Ural France, nombreux conseils sur le monde du sidecar, sur le campement d’hiver,… Je prend bonne note.
Le dimanche arrive, il est temps de se dire au-revoir et d’avoir de nouveaux projets d’hivernales dont celui d’Allanches en 2026. Ayant encore une journée de vacances, nous prenons le temps avec Claire et Florian qui réouvrent spécialement pour nous leur établissement avec une excellente choucroute et une bonne nuit réparatrice. Nous voilà requinqués pour repartir sous le mauvais temps cette fois-ci.
Cagoural
La revanche de Zorgol (enfin presque)
Petite revanche personnelle car l’an dernier je suis arrivé sur la remorque avec le vilo dans le sac. Je suis donc revenu pour tester à la fois le pilote et la machine (les deux avaient subits quelques opérations de maintenance en 2024). On verra à la fin de l’histoire que la remorque sera encore de la partie !






L’organisation de cette hivernale était au top !
Je ne dis pas ça parce que je faisais partie des bénévoles qui ont travaillés à la réussite de ce weekend.
Tous les repas étaient prévus et réalisés par le comité des fêtes de la municipalité. Pour ma part j’étais dans l’équipe en charge de préparer et servir les petits déjeuner, et ensuite de la tenue du bar durant la journée,avec Natacha, Christelle et Magali. Comme d’habitude l’équipe d’accueil propose une bonne soupe bien chaude à chaque valeureux motard qui a bravé les éléments pour arriver.



Les braseros sont disponibles à l’entrée du camping et quelques cordes de bois sont prévues pour se réchauffer. Le temps relativement clément du vendredi et samedi matin a permis une installation tranquille des participants mais malheureusement la balade traditionnelle du samedi après-midi se fera sous une pluie battante.




Ce type de rassemblement est vraiment sympathique car le nombre de participants est à l’échelle humaine – 350 participants étaient inscrits. On connait presque tout le monde et les nouveaux sont bien accueillis. Dans la famille Association Ural France, j’ai retrouvé GuntFluk, Le Louis, Papycoz, Mifink, Cagoural, JeanMarie, Didier Denise, Gert & Katrin, Higgins30, Tapalou et j’en oublie certainement mais on peut dire que notre association était bien présente à ce rassemblement !



Dimanche matin le temps est enfin sec mais bien fraichoux, la nuit étoilée a vu le thermomètre descendre en dessous des -5°, le sol est bien brillant mais avec nos tricycles ce n’est pas un problème.
On remballe et on s’en va rapidement car les prévisions météo ne sont pas encourageantes.
Perso je ne regrette pas d’être équipé avec des sous-vêtements techniques qui vont bien car la route que j’ai prévu de faire jusque chez Loup Gris (vers Bugeat) se fera entre -1 et zéro degré. Quand j’arrive sans encombre à Bugeat, ça se réchauffe mais il pleut…
Le sidecar Ural en rade, l’appel de la remorque…
Le lendemain, je repart en direction d’Oléron sous une pluie battante, mais pas de problème , je suis bien équipé, le sidecar Ural tourne bien, la route aussi, via Treignac, Pompadour et Brantome. Malgré une conso anormalement élevée je suis content de profiter de ma machine fraichement remontée après la casse du vilebrequin l’an dernier en allant à cette même hivernale.



Hélas, en début d’après-midi, après quelques kilomètres dans le Périgord : gros caprice de la machine qui ne veut pas aller plus loin – plus d’étincelle, nada ;( J’ai donc attendu que le fiston et Sylvaine viennent me chercher avec la remorque… retour au garage. Par chance, la pluie s’est arrêtée en même temps que le moteur et j’ai pu patienter sans trop peiner. M’en fous, on arrivera bien à réparer cette bête à chagrin et on reviendra l’année prochaine !
Zorgol
Ci-dessous la petite galerie souvenir, merci à Stéphane, Laurent, Jean Louis et Gonzague pour le partage de leurs photos :

























