Road trip en sidecar Ural à la poursuite du Soleil (épisode 2)

Lapin et Garatakeu vous proposent de découvrir leurs nouvelles aventures estivales 2024. Commençons par le commencement qui au demeurant commence mal. Run prévu au départ :  Les Dolomites pendant quinze jours… Yesssss ! Et ben non !!! Pluie pluie et repluie,  bouhou ! Garatakeu tristounet annule tout le travail qu’il avait fait. Une seule possibilité : suivre le soleil quotidiennement qui nous mènera où ? En route avec ce second épisode !

Jour 6 : Viva Italia !

L’Alsace s’assombrissant, où qu’il est ce satané soleil hein ? Je vous le demande. 

Euréka : Lac d’Orta Italie. Lapin “grumpy” et gnanani et gnanana et la vignette et…Piouuuuuuuuuuuu ! Donc Garatakeu et sa force de persuasion habituelle font que Lapin s’incline, que dis-je, abdique devant ses puissants arguments. “Ya ka rouler seulement” (expression qui berça notre jeunesse à tous les deux) pour voir l’astre divin qui illuminera de nouveau notre périple. Tunnel du Saint-Gothard 17 km de long qui accepte de nous engloutir après une heure de feux alternés et où Lapin a cru finir rôti. Ouch… Finalement Viva Italia et il suo sole !

Jour 7 : de l’île du lac d’Orta au sommet de Mottarone

Le soleil nous accompagnera toute la journée afin de visiter l’île du lac d’Orta non dénué de charme et de se préparer pour faire un petit tour au sommet de Mottarone à 1491 mètres, jouissant d’une vue panoramique sur les forêts centenaires des Alpes maritimes au massif du Mont Rose, des imposants sommets suisses jusqu’à la vallée du Pô et aux sept lacs. Moi j’en ai vu que cinq au détour d’un virage, mais nous n’allons pas chipoter lorsque dame nature nous offre un tel spectacle: Majeur, Orta, Mergozzo, Varèse, Comabbio, Monate, Biandronno.

On a voulu le soleil et bien nous l’avons, il fait chaud chaud et la source fraîche qui s’offre à nous au détour d’un autre virage est la bienvenue. Cependant arrivés en haut deux bières bien frappées ne font pas de mal non plus. Que le temps passe vite devant de tels spectacles, il est l’heure d’aller se régaler de pâtes aux truffes pour moi ou fruits de mer qui ne sont pas issus de la mer au demeurant, mais du congélateur pour le Lapin. Allez la journée fut bien belle et c’est le principal non ?

Jour 8 : aller vers les îles Borromées avant que la pluie nous rattrape

Allez go vers les îles Borromées avant que la pluie nous rattrape mais comme Lapin court vite on a de la marge. Je vous confesse que ma déception fut grande en visitant ces îles dont on m’avait parlé de façon dithyrambique. Garatakeu considérant que “la vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t’ont coupé le souffle”, je vous avoue avoir parfaitement respiré en déambulant dans ces ruelles où toute âme a disparu, engloutie dans des marchés touristiques.

On se rabat pour un café et un petit gâteau pour Lapin qui a renoncé définitivement aux carottes, sur la ville de Stresa, bien touristique quand même mais ma foi on ne va pas se plaindre après avoir croisé quelques motards venus d’ailleurs bien bien mouillés.

Notre philosophie ne changeant guère concernant ce run “improvisé” nous déguerpiront demain matin vers le parc de la Vanoise où notre astre favori s’est réfugié. Finalement quelle chouette surprise ce run et comme le dit fort bien Isaac Asimov : “Pour réussir il ne suffit pas de prévoir il faut savoir improviser“.

Jour 9 : décors tapissés de fleurs du Parc de la Vanoise

Nous avons changé de décor tous les deux jours à peu près au théâtre de notre vie errante. Mais quelle joie de découvrir encore et encore chaque jour, un paysage somptueux. Garatakeu recherche “l’extra dans l’ordinaire” et c’est possible si si, et un singe ne ment pas, sauf les chimpanzés, si si ils mentent, ah ça vous en bouche un coin c’thistoire ! Suis-je un chimpanzé d’abord qui a 98 % de gènes codants avec l’homme? L’oursin en a 78%… Ah. Et avec le lapin hein ? Bon tout le monde s’en fout donc je poursuis donc my story car je pense être un ouistiti.

La multitude de fleurs que je cueille des yeux sont multicolores et tapissent les bas-côtés de la route sinueuse menant au Parc de la Vanoise. Mais que c’est beau nom d’un chien, non ! Nom d’un singe ! Après ces élucubrations je mérite bien une fondue ce soir qui se déposera harmonieusement sur mes hanches tandis que Lapin lui choisira des crozets au fromage qui alourdiront ses oreilles.

Jour 10 : plein les mirettes all the day

“Ô soleil sans qui les choses ne seraient que ce qu’elles sont.” Que vous avez grandement raison monsieur Rostand. Direction Bonneval-sur-Arc, village classé, où  Belle et Sébastien le film fut tourné sauf que là on a bien Belle ceci étant une évidence mais un Lapin à la place d’un chien. Ah ben oui on peut pas tout avoir. C’est le plus haut village de la vallée de la Maurienne, entre 1800 et 3638 mètres d’altitude aux toits de lauze protégeant encore les crottes de brebis séchées utilisées autrefois.

Un petit bijou où motards se rencontrent ; L’Ecôt hameau à 4 km desservi par une route payante que nous empruntons nous mènera au patrimoine architectural de l’habitat de la montagne. Ce site classé à 2000 mètres représente un petit trésor de l’authenticité montagnarde, longeant le canyon de l’Arc enjambé par le pont de La lama romain, superbe. Ce hameau est en parfaite symbiose avec l’environnement majestueux de ce site. 

Poursuivons par le col de L’Iseran, le col du Plan du Lac et achevons notre magnifique virée par Bellecombe situé en plein parc de la Vanoise à plus de 2300 mètres. Plein les mirettes all the day et échangerons nos impressions autour d’une fondue bien sûr histoire de s’approcher de l’art de Botero !

Jour 11 : en route pour le Queyras

Nous devons nous rapprocher du terrier tranquillement. Aloraaaa direction un autre village classé du nom de St Véran le plus haut village d’Europe à 2042 mètres d’altitude qui nous dévoilera bientôt tous ses charmes.

Mais d’abord les géants avant le Queyras qui se mérite,  la neige est là et bien là. :

  • Col du Galibier.
  • Col de du Lautaret.
  • Col de l’Izoard ; Que nous avions franchi l’an passé avec un tout autre décor.

L’air pur de cette haute commune se mérite, invitant au ralentissement du temps. Elle est dessinée pour un flâneur, entre les fustes, ses fontaines, ses cadrans solaires et ses croix. Un village plongé dans les étoiles qui les côtoie et avec son coq emblématique qui lui, les picore.

Fuste : habitation construite en troncs d’arbres bruts empilés, taillés et entrecroisés pour former un mur solide. Chaque rondin est taillé à la main avec une très grande maîtrise.

Moins bête Garatakeu et ébloui par autant d’ingéniosité, presque plus malin que moi, j’ai bien dit presque hein ? Re fondue le soir mais cette fois aux cèpes histoire de terminer en beauté ! Et que demain le retour se fasse tout en douceur…

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