Toujours vivants ! Lapin et Garatakeu vous proposent de découvrir leurs nouvelles aventures estivales 2024. Commençons par le commencement qui au demeurant commence mal. Run prévu au départ : Les Dolomites pendant quinze jours… Yesssss ! Et ben non !!! Pluie pluie et repluie, bouhou ! Garatakeu tristounet annule tout le travail qu’il avait fait. Une seule possibilité : suivre le soleil quotidiennement qui nous mènera où ? En route avec ce premier épisode !
Jour 1 : Jura, Isère et Vosges par la route des Crêtes
Pour une première étape de 325 km, ce sera le Jura (barrage de Vouglans… bof, bof et les gorges de l’Ain, mouais…) après avoir traversé l’Isère que Lapin trouve “gros moche” et les Vosges par la route des Crêtes (si on peut appeler ça ainsi) mais aussi les chutes du hérisson ratées car arrivés du mauvais côté. Bref il me consolera en me présentant Claude et François uralistes confirmés qui nous accueillerons à bras ouverts autour d’un dîner réunionnais absolument délicieux en leur jolie demeure. Merciiiiii plein j’ai adoré cette soirée ! Garatakeu aime les belles rencontres.
Jour 2 : Bon il est où l’soleil il est où ?
Chez moi, sûr. M’enfin je ne vais pas y retourner tout de suite tout de suite, je suis absolument indispensable au Lapin. Si, si et en bon singe que je suis je n’ai pas de chevilles donc elles ne peuvent pas enfler. Saviez-vous que les singes n’ont pas de chevilles ? C’est fou ce que j’apprends quand je deviens ce bipède au demeurant d’une intelligence rare par rapport à un Lapin. Garatakeu tu t’égares, tu t’égares, revenons à notre astre jaune qui est le sujet principal.
Alors, alors, et bim ce sera l’Alsace qui rayonne. 250 km d’une route fleurie, paisible et…ensoleillée. Halte dans un bled alsacien inconnu, dont le seul intérêt est la carpe frite que Lapin ne voulait pas manger car souvenir de goût de vase. Ehhhh ben non c’est délicieux quelque peu calorique mais tant que je rentre dans le panier tout va bien et pis il fait beau un point c’est tout.
Jour 3 : Colmar, puis de village en village alsacien
En route pour Colmar où nous hébergerons chez des personnes absolument charmantes dont le petit déjeuner est une tuerie, rare, unique vraiment. Je donnerai le nom si cela intéresse à ceux qui me lisent Hé Hé pas folle la guêpe. Qu’est-ce que je raconte moi ? Suis pas une guêpe, d’autant qu’avec la bouffe alsacienne la taille de cet insecte commence à s’éloigner de ma réalité et de celle du Lapin qui se rapproche du lièvre.
Mais avant Eguisheim, Kaysersberg, Riquewihr, Ribeauvillé and so on… De villages en villages nous savourons la beauté architecturale, les couleurs éclatantes, l’originalité des décors des façades et même si je connaissais déjà je me régale de beauté, trainouillant tranquilou bilou pour s’arrêter quelques fois, because chaleur, déguster une délicieuse bière bien fraîche et me délecter d’un peu d’art au passage dont je suis friand bien que je ne sois pas un singe savant, oui mais quand même…
Nous finirons et nous nous finirons dans un resto de Colmar à la choucroute pour Lapin et un munster frit pour Garatakeu. Non mais ! Lapin me dit toujours : “Il faut du poids dans le panier et ben il va être servi !”
Jour 4 : les ballons d’Alsace
Après un petit déjeuner incroyable chez nos hôtes alsaciens nous voici en partance pour les “Ballons d’Alsace” bien connus des cyclistes : Markstein (1184 m), Le Grand Ballon (1424 m), Ballon d’Alsace (1247 m). Du velours pour Lapin qui brusquement, sans crier gar…atakeu (oui facile) sur la route, bifurque après avoir vu : Col du Linge.
Mais quel étonnement, que dis-je stupéfaction, de découvrir un mémorial perché à 987 m sur les crêtes vosgiennes témoignant de la guerre des tranchées de la Première Guerre Mondiale. Les parcourir permet d’appréhender le quotidien des soldats et de s’immerger dans la réalité des combats sanglants qui s’y déroulèrent. Un musée, un film vous retracent l’horreur et la folie humaine au cœur d’un paisible paysage qui s’est mué en 1915 en un champ de désolation chaotique. De ce lieu bucolique les hommes ont fait un enfer, d’un intérêt stratégique minime sinon nul, où se sont brisés la vie, la chair, l’esprit de trop nombreux soldats français ou allemands. Garatakeu le poil dressé en est ressorti tout chamboulé et a mis quelques kilomètres pour s’en remettre.
Bref après tous ces ballons dans la journée un seul s’imposait à moi pour me remettre de mes émotions de la journée : “Le ballon dit de Blanc d’Alsace” accompagné d’un foie gras et d’un plat plus que roboratif dont seuls les Colmariens ont le secret. Demain il fera jour pour l’inévitable visite du musée “Schtroumpf” dont parle sans cesse Lapin. Un musée de Schtroumpfs mais qu’est-ce qui me raconte ? Garatakeu reste coi devant la proposition étonnante de son pilote favori. “M’en fous moi des petits rigolos bleus à bonnet blanc”. Il m’aurait dit on va voir le musée des guenons j’aurais adhéré de suite, mais des Schtroumpfs ! Garatakeu reste sur ses interrogations car demain est un autre jour et Lapin aura peut-être repris ses esprits… Suspense.
Jour 5 : visite du musée “Schtroumph” de Mulhouse
Houla ! Temps un peu maussade, mais vaillant comme nous sommes, rien ne nous arrête pour aller visiter le fameux musée du Lapin, après m’avoir donné des éclaircissements sur les fameux Schtroumpfs. Je me doute que bon nombre de la gente masculine se délectant de mes écrits (pas sûr ça) ont évidemment compris de quel musée il s’agissait : Le musée Shlumpf à Mulhouse connu du monde entier d’après Lapin qui se gausse de sa blague à deux balles. “Euh ben non Lapin pas le monde entier” car petit Garatakeu qui en fait partie (de ce monde, ben voui quand même) l’ignorait, malgré sa culture plus que conséquente comme vous l’aurez remarqué et dont les chevilles inexistantes ne peuvent enfler !!!
La Bugati royale à ne rater sous aucun prétexte naturlich !
Après une déambulation de plusieurs heures dans ce lieu mythique, et après avoir pris une averse sur le coin du museau, nos charmants hôtes nous attendaient pour un apéro typiquement alsacien composé d’un délicieux Crémant, de bretzels aux lardons, de knacks, bref, le truc hyper light…
Mais Lapin, que rien n’arrête, voulut malgré tout en suivant se délecter d’une flamenkuch que Garatakeu goûta à peine pensant qu’elle entacherait gravement sa silhouette de singe élégant. Demain, promis une cacahuète épicétout.
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