Voici la suite de nos aventures en Géorgie ! On ne déroge pas à la règle : des pistes, des paysages sublimes et des fractures de la rétine à foison. Dans l’article précédent, nous évoquions le parc national de Gomismta. Une petite pépite perchée tout là-haut dans les montagnes. Nous décidons d’y retourner.
Pourquoi ? Pour en admirer les paysages recouverts de neige. Merveilleux. Au passage, nous découvrons que les pneus route sur le verglas, ce n’est pas l’idée du siècle. La suite ? Le parc de Borjomi. Notre exploration prend des allures d’odyssée biblique tellement nous enchaînons les galères. Une tente qui prend la flotte, une empreinte d’ours à 50m de notre bivouac, un jerrican qui s’échappe à 2200m d’altitude, des conditions dantesques,… Nous entamons ensuite l’exploration de la réserve de Tabatskuri. Faisant une confiance aveugle à nos amis d’Ountravela, nous suivons leur trace GPS les yeux fermés. Ce qu’on adore ici ? La sensation de liberté extrême dont on jouit. Pas de piste tracée, pas de chemin. Tu as une infinité de possibilités pour aller du point A au point B. Jouissif. Les décors ? Une succession de vallons aux teintes jaunes. Pas âme qui vive sauf de rares villages isolés. La réserve du lac de Paravani, quant à elle, est habitée par quelques villages reculés nous évoquant un imaginaire lié à l’Alaska. Incroyable. Nous concluons ce 8ème épisode de notre épopée eurasienne en découvrant une cité troglodyte pour le moins étonnante : Vardzia. Cet ensemble monastique a été creusé dans les flancs du canyon de Mtkvari. Difficile à prononcer mais qu’est-ce-que c’est beau !
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