Un sidecar Ural, c’est fait pour aller partout, non ? En tout cas, nous en sommes persuadés ! Le 3ème épisode de nos pérégrinations kirghizes ne déroge pas à cette règle. Nous mettons même à l’épreuve les capacités subaquatiques de notre petit Gobi !
Fidèle à notre mantra, nous poursuivons l’exploration du Kirghizistan quasi exclusivement par les pistes. Notre première récompense ? Les incroyables panoramas que nous offre le col d’Ak Tog. Ici, à deux pas des frontières chinoise et kazakhe, les monts célestes se donnent en spectacle présentant de splendides cimes enneigées. Clairement, une des plus belles pistes qu’il nous ait été donné d’arpenter. Tu connais la meilleure ? Nous parlons désormais le langage des carburateurs. Et ouais, nous savons maintenant distinguer un carbu encrassé d’un filtre à air bouché. L’oreille absolue version Ural ! Après s’être étonnés devant la ville fantôme d’Engilchek, nous rallions tant bien que mal le camp de base d’At-Jailoo. Pourquoi diantre venir ici ? Pour contempler le pic Pobédy, point culminant du pays.
Cet épisode se conclue en apothéose avec l’exploration subaquatique de la vallée de Chong Kemin. Un tracé exigeant, caillasseux, ponctué de passages à gué, qui a tout d’une épopée fantastique. Des souvenirs inoubliables partagés avec nos amis suisses-allemands en Lada Niva.
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